L' Art de la sélection consciente

Ce que nous regardons influence notre cerveau et notre perception


La science l'affirme, tout ce que nous regardons influence notre cerveau, et la façon dont il traite l'information peut aller à l'encontre de nos attentes.


Préférons nous concentrer sur des images qui nourrissent notre cerveau de façon bénéfique, et participons ainsi à élever le monde dont nous rêvons.


Alimentons notre esprit d'image d'animaux sous leur plus beau jour et dans leur plus belle vie, le reste dessert à notre meilleure intention.


Lorsque nous regardons des vidéos ou des photos sur les différents réseaux sociaux en ce qui concerne les chiens, nous pouvons nous apercevoir que pour la grande majorité, il s'agit de chiens en difficulté d'une façon ou d'une autre.


Si nous prenions le risque de diffuser des photos d'humains dans une telle position relationnelle, émotionnelle ou situationnelle, nous nous exposerions à des difficultés.


Selon mon regard, mais je puis admettre, que vous ne le partagez pas, il est contreproductif de diffuser en public des images de chiens dans une position de vulnérabilité, même à titre éducatif.


Par contre, lorsque nous fouillons les réseaux sociaux, nous voyons trop rarement des scènes de ce que nous aimerions voir de la meilleure vie d'un chien.


Peut-être que le sensationnel attire… 


Mais les gens sont comme cela, il suffit de voir le nombre de badauds qui s'attardent sur un accident de la route.


Qu'il s'agisse d'humain ou d'animaux, préférons ne pas nous placer dans une position de candidat à la corrida. 


Il est de notre choix d'alimenter ou pas des publications qui vont à l'encontre du bien-être animal.


Ne serait-il pas un privilège  de promouvoir des photos, vidéos ou textes qui se concentrent sur le bien-être et de ce que nous aimerions voir, au lieu d'exposer des chiens en difficultés pour une quelconque notion éducative?



Et dans ce cadre, regarder des images n'est pas anodin pour le cerveau!


Une étude sur la conscience montre comment le cerveau stocke des images que nous ne percevons même pas.


"La conscience, et en particulier l'expérience visuelle, est la chose la plus fondamentale que chacun ressent à partir du moment où il ouvre les yeux au réveil jusqu'au moment où il s'endort », a déclaré Gal Vishne, étudiant diplômé de l'Université hébraïque et auteur principal de l'étude. 


«Notre étude porte sur votre expérience quotidienne.»


Même si les résultats de l'étude n'expliquent pas encore comment nous pouvons ne pas être conscients de ce que nous percevons, des neuroscientifiques de l'Université hébraïque de Jérusalem et de l'Université de Californie à Berkeley ont annoncé qu'ils avaient peut-être découvert la région du cerveau où ces images visuelles sont conservées pendant les quelques secondes où nous les percevons.

Ils ont publié dans la revue Cell Reports .https://www.cell.com/cell-reports/fulltext/S2211-1247(23)00763-5


Lorsque nous voyons ce que font les autres, notre cerveau ne voit pas ce que nous voyons, mais ce à quoi nous nous attendons



Des chercheurs de l'Institut néerlandais des neurosciences apportent une fait intéressant : notre perception de ce que font les autres dépend davantage de ce que nous nous attendons à voir se produire.


Notre cerveau ne réagit pas simplement à ce qui nous parvient par l'intermédiaire de nos sens.


Au lieu de cela, nous avons un cerveau prédictif qui prédit en permanence ce qui va suivre.


L'apport sensoriel attendu est alors supprimé.


D'après les scientifiques, nous voyons le monde de l'intérieur vers l'extérieur plutôt que de l'extérieur vers l'intérieur.


Bien sûr, si ce que nous voyons va à l'encontre de nos attentes, la suppression motivée par les attentes échoue et nous prenons conscience de ce que nous voyons réellement plutôt que de ce que nous nous attendons à voir.


L'étude s'est aussi penchée sur une personne avec un AVC qui ne percevait plus que la moitié de son champ de vision.


Et bien là aussi, même si les yeux ne perçoivent pas, le cerveau enregistre l'image dans son ensemble.

https://www.cell.com/cell-reports/fulltext/S2211-1247(23)00763-5

Le cerveau humain ne comprend pas la négation


Même si nous regardons ou lisons des choses qui sont présentées comme "à ne pas faire" ou autres,  le cerveau ne comprend pas la négation!

Comme le souligne Roland Jouvent Directeur de Recherche au CNRS, le cerveau naturellement n'entend pas la négation ou plus précisément, la structure cognitive humaine tend à focaliser sur le contenu principal d'une phrase, en omettant la négation qui l'accompagne. 


Le cerveau va donc se concentrer sur le mot le plus important de la phrase, et c'est à partir de là qu'il va imaginer.


Le cerveau humain a du mal à comprendre la négation car elle oblige à deux gestes mentaux : l'évocation, donc la construction d'une image mentale, puis la négation de cette représentation. 


Puis le cerveau se questionne pour identifier ce qui est à faire et pour quoi il faut le faire.


L'impact le plus néfaste du «parler négatif» est qu'il nous empêche de donner le sens de notre demande.


C'est valable pour tout, seul le sens positif porte à ce que l'action soit réalisée. 


Par contre, le parler négatif nie le sens des demandes et mène souvent à son contraire.



En conclusion


Adoptons l'art de la sélection consciente dans le choix de ce que nous sélectionnons, lectures, articles, images ou autres.


Même à titre éducatif, un narrateur bienveillant vous montrera des choses objectives que vous pouvez intégrer à votre quotidien, et non pas des chiens en difficulté avec un interprétation subjective.  


Comme énoncé ci-avant, notre cerveaux enregistre à sa façon, ce que nos yeux voient. Ce qu'il en fera ne nous appartient pas vraiment.


Par contre, ce qui nous appartient consciemment est de mettre en oeuvre un monde où nous verrions davantage de vidéos, d'images ou de textes d'animaux présentés sous leur plus beau jour et au sein de leur plus belle vie.


La vie commence par glorifier le positif et tout ce qui est à son avantage.  


Cette pratique crée une image mentale qui sera projetée dans le réalité pour construire le monde auquel nous rêvons.


Toutefois, il s'agit d' alimenter cette projection d'un ingrédient majeur : l'hormone ocytocine.


Cette hormone est produite par l'énergie du coeur, et elle constitue la base de toute relation et de tout projet. 


Quand le coeur y est tout est possible!


Ensemble nous pouvons contribuer à créer ce monde.


Sylvia Kramer


Photo libre de droit 

https://www.pexels.com/fr-fr/photo/oeil-gauche-de-femme-879178/




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